orignal ai parc Algonquin

Parc Algonquin : où voir la faune ?

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Quels animaux peut-on voir au parc Algonquin ?

Orignaux et castors au parc Algonquin

L'orignal et le castor sont très présents dans le parc Algonquin © Stéphane Morvan

Vous le savez peut-être, le parc Algonquin est réputé pour l’observation de la faune.

Rien d’étonnant en fait. Le parc représente un territoire sauvage de 7630 km2.


C’est presque 2000 km2 de plus que toute la province de l’île du Prince Édouard. Wow !

Bref, il y a de l’espace, et c’est donc un habitat très apprécié par les animaux.


Bon, c’est un peu vague « les animaux »…


Alors, allons-y avec une p’tite question quiz.

Parmi les animaux suivants, lequel (ou lesquels) pourriez-vous rencontrer au parc Algonquin :


Orignal, castor, loup, loutre, cerf de Virginie, ours noir, tortue, serpent, huard, p’tit suisse (ou tamia rayé de son vrai nom), grizzly, grand héron, bruant à gorge blanche, pékan ?

Est-ce que vous avez répondu : « tous ces animaux » ?

Bravo, c’est presque ça !

J’avais mis un petit piège…


Il n’y a pas de grizzly au Parc Algonquin, ni ailleurs en Ontario en fait. Le grizzly est uniquement présent dans l’ouest canadien.

Deux ours grizzly de l'ouest canadien

Deux grizzlys de l'ouest canadien © Stéphane Morvan

Bien sûr, je n’ai pas mentionné tous les animaux du parc, il y en a plein d’autres ! C’est juste pour vous donner une idée des observations que vous pourriez faire.

Maintenant, vous vous demandez sûrement à quels endroits vous pourriez voir des animaux.

Alors, ça tombe bien. Je vais justement vous parler de plusieurs coins propices à l’observation de la faune dans le parc, avec en plus des conseils sur comment mettre toutes les chances de votre côté pour les voir.

P’tite précision, je me concentre sur la belle saison, entre mai et octobre.

Mais, d’abord la base…

Le parc Algonquin, c’est où ? 

Carte localisation parc Algonquin en Ontario

Localisation du parc Algonquin en Ontario © Stéphane Morvan

Le parc Algonquin se trouve dans la province de l’Ontario.

Il a 2 entrées, une à l’Est et une à l’Ouest, sachant que l’entrée la plus proche de la province du Québec est l’entrée Est.

Voici une idée des distances pour vous aider à placer l’étape dans votre road trip :

◾Montréal / Parc Algonquin (entrée Est) : 450 km (env. 5h)
◾Ottawa / Parc Algonquin (entrée Est) : 250 km (env. 3h)
◾Toronto / Parc Algonquin (entrée Ouest) : 280 km (env. 3h15)


Et, les 2 petites villes les plus proches du parc :

Whitney, à 6 km de l’entrée Est
Dwight, à 20 km de l’entrée Ouest 


Carte corridor 60 parc Algonquin

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Bon à savoir
Il y a 56 km entre les 2 points d’accès. 

La route qui traverse le parc est panoramique, on l’appelle le corridor de la highway 60. C’est le secteur le plus développé du parc, et le plus facile d’accès aussi.

Bien, entrons maintenant dans le vif du sujet.


Parc Algonquin : où peut-on observer des animaux ?

Porc-Épic au parc Algonquin

Couple de porcs-épics au parc Algonquin en Ontario © Stéphane Morvan

Pour faire une réponse courte : partout dans le parc !

Et, les observations sont possibles que vous soyez à pied, en voiture, à vélo, en canot

Bien sûr, ne vous attendez pas à voir surgir un orignal toutes les 2 mn.

Je prends l’orignal comme exemple parce que c’est un peu l’animal vedette du parc, et les observations sont fréquentes. Mais, je le répète, le terrain de jeu est immense, et l’orignal ne sait pas que vous venez le voir…

En résumé, rien ne garantit que vous pourrez en observer un, ou tout autre animal, lors de votre visite au parc.

Toutefois, il y a des endroits plus favorables que d’autres pour en voir.

Comme une grande partie du parc se trouve en région isolée, dans l’arrière pays, je vais uniquement vous donner des suggestions de lieux facilement accessibles depuis le corridor de la route 60.

Je commence avec la meilleure randonnée pour optimiser vos chances de voir des animaux.

Mizzy Lake : meilleure rando pour voir des animaux

Vue depuis le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin

Randonnée sur le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Le sentier le plus réputé du parc pour l’observation de la faune est la randonnée de Mizzy Lake. 


Les animaux les plus fréquemment observés ici sont les orignaux et les castors (ou en tout cas, leur habitat).

Hutte de castor dans le parc Algonquin

Hutte de castor depuis le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Au cours de la randonnée, vous passerez entre 9 étangs et petits lacs peu profonds. Et, c’est justement ce type d’habitat que les orignaux et les castors apprécient le plus.

Malheureusement, pas d’observation directe pour nous ce jour là.

Un couple que nous avons croisé nous a dit avoir observé 2 orignaux à West Rose Lake à peine 30 mn plus tôt. Ce lac est d’ailleurs un des endroits les plus propices pour observer un orignal durant la randonnée. Mais, ils étaient déjà partis quand nous sommes arrivés. Dommage…

On a quand même vu, à plusieurs endroits, des pistes fraîches d’orignal en plein milieu du sentier. Et aussi des excréments d’ours… Je sais bien les reconnaître depuis notre long périple dans l’ouest canadien 😉

Traces d'orignal au parc Algonquin

Un orignal est passé par là... © Stéphane Morvan

En fait, c’est après Mizzy Lake, lorsque le sentier rejoint l’ancienne voie de chemin de fer, que nous avons vu le plus de traces. Depuis que la voie a été abandonnée et que les rails ont été enlevés, cette partie du sentier est très appréciée par les animaux (sur 2 km environ). Vous pourrez peut-être y voir des pistes d’orignaux, de loups, d’ours…

Grenouille au parc Algonquin

Une belle grenouille me fait de l'oeil © Stéphane Morvan

Et les tortues alors ?
Ce n’était pas la bonne époque pour nous, mais vous pourriez voir des tortues pendant la balade dans le secteur de l’étang Wolf Howl. Elles sont actives de mai à septembre environ, et les chances d’en observer sont plus grandes en été lorsqu’elles se prélassent au soleil. 

Un p'tit mot sur le loup
Vous vous demandez peut-être si je me mélange les pinceaux. Je viens de vous parler de l’étang Wolf Howl – « hurlement de loup » - et je vous dis qu’on peut y voir des tortues… Pas des loups plutôt ?

En fait, le nom provient bien de la fréquentation d’une meute de loups au début des années 70, mais ce lieu de rendez-vous ne semble plus utilisé pour le moment.

Les observations de loups sont de toute façon très rares. Mais, si vous dormez dans le parc, vous pourrez peut-être entendre leurs hurlements… La population estimée est de 250 loups dans le parc Algonquin.

Mon avis sur le sentier de Mizzy Lake

Lac et milieux humides au parc Algonquin

Milieux humides sur le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin © Stéphane Morvan

C’est vrai que nous n’avons pas vu d’animaux, et je préfère habituellement les sentiers avec dénivelé et points de vue panoramiques en hauteur. Mais, j’ai beaucoup aimé l’atmosphère très particulière de toutes ces zones humides.

Je trouve que la randonnée vaut la peine, même sans observation directe d’animaux. On a vu plein de traces quand même 😉

Et, c’est toujours intéressant de voir un barrage de castor de près, et de réaliser à quel point il modifie l’environnement avec son habile construction.

Aussi, j’ai adoré notre arrêt pique-nique à March Hare Lake. C’est paisible, c’est confortable, la vue est belle, voyez plutôt 😉


Randonnée sur le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin

Pause pique-nique sur le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Sentier Mizzy Lake dans le parc Algonquin

Pause pique-nique sur le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Par contre, je ne crois pas que je ferais ce sentier au printemps. Il y a bien sûr la boue et les zones marécageuses qui les sont pires à cette période.

Mais, je pense avant tout aux maringouins et autres vampires volants qui adorent les zones humides, et qui, surtout, m’adorent moi, argh.

Les bibittes ne font vraiment pas partie des animaux que j’aime rencontrer 😉 

Christine se promène sur les trottoirs de bois du sentier Mizzy Lake

Christine apprécie les trottoirs de bois sur le sentier Mizzy Lake © Stéphane Morvan

Sentier Mizzy Lake dans le parc Algonquin

Les couleurs sont vives dans les zones humides du sentier Mizzy Lake © Stéphane Morvan

Niveau du sentier

Il y a peu de dénivelé, mais le sentier est technique sur la majorité du parcours : passages inondés ou marécageux, boue, racines, roches…


Il est souvent étroit et serpente dans la forêt. Moi qui aime marcher vite, j’ai du réduire l’allure et me concentrer sur l’endroit où j’allais mettre mes pieds.

Par contre, lorsque le sentier rejoint la voie de chemin de fer abandonnée dont je vous ai parlé, il devient facile. Le chemin est large, plat, sec (ou à peu près), et en ligne droite. Ça vous permettra de souffler un peu avant d’embarquer à nouveau sur l’autre portion technique du sentier. 

LE  SAVIEZ-VOUS ?   

Cette ancienne voie ferrée reliait Ottawa à Parry Sound, et était la voie la plus fréquentée au Canada pendant la 2nde guerre mondiale, notamment pour le transport de grains et de bois. Un train passait ici toutes les 20 mn !

Pour finir, au cours de la randonnée, il y a aussi plusieurs jolis passages faciles sur des trottoirs de bois, avec de belles vues sur différents petits lacs.

Infos pratiques

Randonnée sur le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin

Randonnée sur le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Le sentier est officiellement une boucle de 10.8 km (selon le guide du parc) ou 11 km (selon le plan au départ du sentier), mais notre GPS a affiché un peu plus de 12km au final. Je ne suis apparemment pas la seule à avoir fait cette constatation…

Le départ du sentier est au Km 15.4. Le stationnement est accessible depuis le chemin Arowhon.

Les chiens sont interdits sur ce sentier (pour ne pas déranger les animaux).

3 conseils utiles pour cette rando

Randonnée sur le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin

 Randonnée sur le sentier Mizzy Lake au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Débutez la randonnée le plus tôt possible le matin
Il y aura moins de monde, donc les animaux n’auront pas encore (ou peu) été dérangés, et c’est un moment de la journée où ils sont actifs. Vous aurez donc plus de chances d’en voir.

Vous pouvez aussi viser la fin de journée, mais attention de ne pas vous laisser surprendre par la nuit. Vous risqueriez de galérer sur la fin du parcours autrement.

Prévoyez de bonnes chaussures 
De préférence imperméables, ainsi que des bâtons de marche pour vous aider à garder l’équilibre.

Prenez le petit guide d’interprétation au début du sentier
Il est consacré à la faune du parc Algonquin, avec un focus sur cette randonnée. Le guide est en libre service, en version française ou anglaise. Vous pourrez le remettre au même endroit à la fin de la randonnée, ou le garder ($).

Parc Algonquin : 4 autres endroits propices...

Cerf de Virginie au parc Algonquin
Canards au parc Agonquin

Cerf de Virginie et canards au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Si vous trouvez que la randonnée de Mizzy Lake est trop longue, ou de niveau trop difficile pour vous. Pas de panique, les animaux se promènent partout dans le parc, et vous pourriez en voir n’importe où en fait.

Voici 4 suggestions d’endroits facilement accessibles, et propices aux observations. 

1. Le long de la route 60

Eh oui, il y a régulièrement des observations d’animaux le long de la 60, notamment des orignaux. En fait, dans une année, il y a plus d’animaux observés ici que dans l’arrière pays.

La route 60 qui traverse le parc Algonquin

La route 60 qui traverse le parc Algonquin © Stéphane Morvan

La meilleure période pour observer des orignaux le long de la route 60 est en mai et juin.


C’est le moment où ils viennent boire dans les fossés l’eau « salée » qui résulte du salage de la route durant l’hiver.

2. Opeongo Road

C’est la route qui fait la jonction entre la route 60 et le lac Opeongo où vous pourrez faire du canot, pique-niquer, partir dans l’arrière pays…

Opeongo Road traverse de beaux paysages sur une distance de 6 km, et est proche du sentier Beaver Pond dont je vous parle juste après. C’est donc facile de combiner les 2.

Lac Opeongo au parc Algonquin

Opeongo Road au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Lors de notre visite, un bel orignal mâle a été observé sur cette route, 2 matins de suite.

Pas d’orignal pour nous, mais un grand héron, et un couple de huard au lac Opeongo. C’est déjà bien. Surtout que j’adore écouter le cri du huard à la tombée du jour. Une ambiance incomparable.

Huard sur le lac Opeongo au parc Algonquin

Un huard, oiseau plongeur qu'on retrouve sur la pièce d'1 dollar © Stéphane Morvan

3. Le sentier Beaver Pond (départ au km 45.2)

Un barrage de castor dans le parc Algonquin

Un barrage de castor dans le parc Algonquin © Stéphane Morvan

Rassurez-vous, ce sentier là est une boucle de 2 km seulement, et beaucoup moins technique que Mizzy Lake.

Il y a un peu de dénivelé et quand même des racines, des roches (et de la boue si c’est pluvieux). Donc, n’y allez pas avec une poussette… Mais, c’est vraiment plus facile que Mizzy Lake.

J’aime bien ce sentier parce qu’il permet, sur une courte distance, de découvrir l’habitat du castor et de bien comprendre comment il façonne le paysage.

Vous pourrez observer un barrage de très près. Et, vous pourriez voir un castor en pleine action si vous êtes chanceux. Vous êtes chez lui après tout 😉

Comme pour Mizzy Lake, un petit guide est disponible au départ du sentier. Celui-ci se concentre sur tout ce qui concerne le castor.


Meilleure période pour observer les castors
Les castors sont particulièrement actifs en octobre lorsque vient le temps de préparer sa hutte pour l’hiver, et de faire des réserves de nourriture. À cette période, ils sont souvent actifs durant la journée.

4. Observations depuis l’eau

Location de canot au lac Opeongo

Location de canot au lac Opeongo dans le parc Algonquin © Stephane Morvan

Kayak sur le lac Opeongo dans le parc Algonquin

Le kayak ou le canot sont un bon moyen d'explorer le parc Algonquin © Stéphane Morvan

Une sortie en canot ou kayak offre de bonnes chances de voir des animaux.

Cela permet de rejoindre des zones peu ou pas accessibles à pied, où la faune est moins dérangée. Aussi, glisser sur l’eau est plus silencieux que marcher dans un sentier.

Cela crée des conditions propices aux observations, en particulier tôt le matin et en fin de journée.

Vous pouvez utiliser votre propre canot ou kayak dans le parc, ou en louer au Lac Opeongo ou au Lac Canoe. Livraison possible en saison si vous logez en camping dans le parc. 

Beau chalet dans le parc Algonquin

Belle bâtisse au bord du lac Canoe au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Contact au Lac Opeongo
Algonquin Outfitters Opeongo Store (côté entrée Est)

Contact au Lac Canoe
The Portage Store (côté entrée Ouest)


Bon à savoir
Les 2 compagnies proposent aussi des excursions guidées en canot (journée ou demi-journée) qui offrent de bonnes chances de voir des animaux.

Pour conclure, avec ou sans observation, faire du canot ou du kayak est une activité trippante à faire au parc.

5. Petite astuce en plus

Je vous conseille de consulter le tableau des observations au Visitor Centre. Les visiteurs viennent noter leurs observations sur un tableau public en indiquant l’animal observé, l’endroit et l’heure. Ça peut vous donner des pistes !

Entrée du Visitor Centre du parc Algonquin

Le Visitor Centre du parc Algonquin © Stéphane Morvan

Tableau des animaux vus    au parc Algonquin

Les animaux vus sont listés au Visitor Centre du parc Algonquin © Stéphane Morvan

6 conseils pour avoir la chance avec vous

Champignons, mousses et lichens au parc Algonquin

Champignons, mousses et lichens composent un joli tableau © Stéphane Morvan

Maintenant que vous savez où aller, je vous donne 6 conseils simples, mais très utiles pour augmenter vos chances de voir des animaux.

  • Choisissez le bon moment dans la journée

Il y a 2 périodes de la journée qui sont plus propices aux observations : au lever du soleil et pendant les 2-3h qui suivent (avis aux lève-tôt ;-), ainsi qu’à la tombée du jour.

À l’inverse, c’est à la mi-journée que les chances d’observation sont les moins favorables, surtout en plein été.

  • Apportez vos jumelles

Vous pourrez repérer les animaux plus facilement, et vous les verrez aussi de plus près.

C’est un accessoire vraiment indispensable selon moi. Il m’a souvent permis de repérer un animal que personne n’avait vu : un ours noir en Côte Nord, un caribou à Terre-Neuve, un loup sur l’Île de Vancouver... Des observations mémorables !

  • Essayez de faire le moins de bruit possible

Les animaux ont une bien meilleure ouïe que vous et moi, et leur 1er réflexe est de fuir s’ils vous entendent. Alors, soyez le plus silencieux possible, au moins sur les lieux d’observation. 

  • Portez des vêtements qui se fondent bien avec l’environnement

Évitez les couleurs de contraste comme le rouge ou le rose vif par exemple

  • Laissez les parfums et crèmes odorantes à la maison

Les animaux ont aussi un bien meilleur odorat que nous. Et, ils ne se montreront pas s’ils vous sentent dans les parages. 

  • Soyez patient

Si vous restez juste 30 secondes aux points d’observation possibles, il y a de fortes chances que vous ne voyez pas l’orignal à quelques mètres de vous s’il est immobile à ce moment là…

2 règles d'or si vous voyez des animaux...

Un tamia rayé cherche de quoi manger au parc Algonquin

Un tamia rayé cherche de quoi manger au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Voici 2 règles simples qui vous protègent, et qui protègent aussi les animaux.

  • Ne nourrissez pas les animaux

Quels qu’ils soient. Ça vaut aussi pour les petits écureuils mignons et les canards. Car le plus souvent, cela se termine mal pour l'animal.

  • N'approchez pas les animaux

Et n’essayez pas de les toucher,  ou de faire un selfie avec eux. 

Pour en savoir plus sur la faune du Parc Algonquin

Je vous ai déjà parlé des petits guides d’interprétation disponibles au début des sentiers Mizzy Lake et Beaver Pond.

En complément, je vous conseille de visiter l’exposition présentée au Visitor Centre. Plusieurs animaux du parc sont représentés à leur taille réelle, et mis en scène dans un décor qui illustre leur habitat naturel.

Les scènes sont bien faites, les explications très intéressantes, et il y a une version française.

Orignaux et ours noirs au Visitor Centre du parc Algonquin

Scènes reconstituées au Visitor Centre du parc Algonquin © Stéphane Morvan

Loups au Visitor Centre du parc Algonquin

Scènes reconstituées au Visitor Centre du parc Algonquin © Stéphane Morvan

Pour finir, si vous visitez le parc en été, vous pourriez participer à une activité causerie sur un animal du parc. Les activités d’interprétation sont généralement proposées de fin juin à la fête du travail, début septembre.


Un dernier mot sur le parc Algonquin

En résumé, il y a des endroits où vous aurez plus de chances de voir des animaux, mais dans les faits, vous pourriez croiser un animal n’importe où dans le parc Algonquin.

D’ailleurs, ce serait étonnant que vous ne voyez pas d’animaux. Je dirais même que c’est impossible, car vous verrez au minimum un grand nombre de tamias rayés 😉

Pour finir, un p’tit mot sur la période. Même s’il y a plus de chances de voir tel ou tel animal à certains moments de l’année, ma saison préférée est sans conteste celle des couleurs d’automne.

La beauté sauvage du parc couplée avec le spectacle flamboyant des couleurs est si extraordinaire que vous ne pourrez qu’aimer votre visite au parc Algonquin, même si vous ne rencontrez pas l’une de ses vedettes.

Vous pensez que j’exagère ?

Rendez-vous compte par vous-même avec ces quelques photos du parc à l’automne 2021. Je suis sûre qu’elles vont vous donner le goût d’y aller !

Couleurs d'automne au parc Algonquin

Les couleurs d'automne sont spectaculaires au parc Algonquin © Stéphane Morvan

Alors, allez-vous mettre le parc Algonquin sur la liste d’un de vos prochains voyages ? 


Voici un exemple d'itinéraire qui passe par le parc Algonquin :

L'Ontario des Grands Lacs - 13 jours



Christine

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Où voir la faune au parc Algonquin
Orignal au parc Algonquin





21 citations sur le voyage (en vidéo)
  • Christine Briffod dit :

    Bonjour Sofia,

    Merci pour votre message !

    Les couleurs sont plus tardives dans certaines régions de l’Ontario, mais ce n’est pas le cas au parc Algonquin. Le pic des couleurs y est généralement fin septembre / début octobre. Et, vous pouvez en voir généralement jusqu’au 10-15 octobre, mais ça varie selon les années.

    Voici une carte pratique pour voir l’évolution des couleurs dans les parcs en Ontario : https://www.ontarioparks.com/fallcolour

    Attention, la période des couleurs est l’une des périodes les plus fréquentées dans le parc. Je vous conseille d’éviter d’y aller les fins de semaine, car le parc peut être bondé avec souvent des bouchons sur la route qui traverse le parc (Highway 60).

    Dans tous les cas, je vous conseille d’acheter votre Daily Vehicle Pass en ligne avant d’y aller. Ça vous garantira l’accès au parc. Vous pouvez l’acheter jusqu’à 5 jours avant la date de votre visite.

    Aussi, prévoyez d’être parmi les premiers sur les sentiers (et dans les stationnements au départ des sentiers…).

    Bonne visite à venir !

    Christine

  • Sofia dit :

    Merci pour cet article vraiment passionnant, et j’adore vos photos ! Jusqu’à quand pensez-vous qu’il est possible de voir les couleurs dans ce parc ?

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